Dixon vainqueur, Palou champion, Armstrong rookie of the year…

La formule monoplace US Indycar voyait son épilogue le week end passé sur le fabuleux tracé de Laguna Seca. Au terme d’une course à rebondissements, l »Iceman » version US impose sa #9 Chip Ganassi Racing au drapeau à damier.

Dixon gagne donc malgré une pénalité sur la grille (- 6 places en raison d’un changement de moteur lors du warm up) grâce à une parfaite stratégie d’économie de carburant lors des multiples épisodes de drapeau jaune et de safety car. Il s’agit de sa troisième victoire cette saison et de la 56e victoire en carrière en INDYCAR SERIES pour le sextuple champion. Dixon s’impose à Laguna Seca pour la première fois.

« C’est tout à l’honneur de cette équipe », déclarait Dixon. « Ils ont exécuté comme ça toute l’année. Nous avons été pris dans le chaos au début. Je n’étais certainement pas d’accord avec l’appel (de pénalité), mais je n’ai pas encore tout vu. Mais je n’avais nulle part où aller. Mais nous avons gagné; c’est tout ce qui compte. Nous avons gagné. »

La voiture #9 franchit la ligne d’arrivée 7.3180 secondes avant la #3 de Scott McLaughlin pour sa troisième victoire dans les quatre dernières courses de la saison. Le nouveau champion sacré dès la semaine passée Alex Palou a terminé troisième.

Marcus Armstrong était le meilleur rookie, P8 également pour le compte de CGR. C’était suffisant pour remporter le titre de rookie de l’année pour Armstrong, originaire de Nouvelle-Zélande, et aider CGR à réaliser l’exploit sans précédent de prendre les deux premières places au classement, avec Palou et Dixon, et de remporter le titre de rookie of the year. Chevrolet a devancé Honda de seulement 12 points pour remporter le championnat des constructeurs pour la deuxième saison consécutive.

Cinq voitures ont été officiellement comptées dans le cadre des multiples collisions et bousculades dans le virage 2 au premier tour. Impliqué dans le chaos du départ, Dixon se voyait également une pénalité drive through au redémarrage puisque sa collision était jugée évitable par la Direction de Course.
Cette pénalité a rendu furieux Dixon, connu sous le nom de « The Iceman » pour son sang-froid sous pression. Mais il s’est refroidi rapidement dans le cockpit, et Dixon et le vétéran stratège du CGR Mike Hull ont commencé à concevoir des tactiques alternatives pour accélérer une longue remontée de l’arrière.
Hull et Dixon ont décidé d’économiser du carburant et d’essayer de terminer la course de 95 tours avec un arrêt de moins que la plupart des autres pilotes.

Au moment de sa conception, la stratégie d’économie de carburant était risquée car elle nécessitait probablement un fonctionnement plus lent sous le jaune pour atteindre l’arrivée sur un arrêt de moins.

Dixon a pris la tête pour de bon au 76e tour lorsque le leader Romain Grosjean s’est battu pour la dernière fois dans la No. 28. Ce fut l’un des six changements de tête parmi six pilotes d’une course sauvage qui a comporté 432 dépassements en piste, un record de la série INDYCAR pour cette piste adorée et si complexe.

Le voile retombe donc sur ce championnat US toujours aussi disputé et agréable à suivre. L’intersaison sera sans doute marquée par plusieurs transferts et la nécessité pour le français Romain Grosjean de pouvoir rebondir après des difficultés internes avec son équipe malgré une entame de saison très positive. Dans la culture US, seule la victoire compte, néanmoins vous trouverez ci-dessous le top10 final de la série Indycar 2023.