Willy Royer, Champion de la Réunion Groupe N 2022 au volant de Subaru Impreza N4 était aux abonnés absents en début de saison. Bonne nouvelle pour le tamponnais qui revient aux affaires à l’occasion du 54e Tour Auto Rallye de la Réunion. Bien décidé a défendre son titre malgré son absence lors des deux premières courses, Willy semble particulièrement motivé.
Malgré les années qui passent, Willy fait toujours partie des « ti coq ». « Je n’ai jamais terminé un Tour Auto, » s’amusait-il. « J’espère que cette fois ce sera la bonne! Notre abandon de l’an passé n’a rien à voir avec notre préparation ou le pilotage. On est partis au tas dans Vue Belle à cause de personnes malveillantes qui avaient mis de l’huile. Tu te rends compte! Il faut être dingue! Je ne les appelle pas des spectateurs. Après en avoir discuté avec l’ASA Réunion, Mamisoa (Rajoël NDLR) m’a confirmé que des moyens conséquents seraient mis en place notamment sur cette zone. »
En ce qui concerne le côté sportif à proprement parlé, pas de révolution ni même d’évolution pour ce rallye tant attendu. « Il y a quand même des changements avec « la grosse chose » qui va me copiloter » riait franchement Willy à l’évocation du surnom de Jean-Philippe Damour. Autre modification de taille pour Willy: une révolution pour lui alors qu’il s’agit d’une normalité pour l’essentiel de la caravane. « Olivier Bardeur m’a fournit des pneus qu’il avait en stock. Ce sera la première fois depuis que je roule que je vais pouvoir chausser des pneus medium et donc adaptés à nos routes et aux conditions du Tour Auto, » s’extasiait-il après pratiquement 20 ans de compétition.
Il faut dire que la Subaru Impreza dispose d’une cavalerie impressionnante et que notre pilote n’avait jamais eu l’occasion d’exploiter la puissance disponible à cause de « chaussettes » mal adaptées. « On est super motivés. On va pouvoir essayer d’augmenter notre rythme d’autant que nous sommes 4 concurrents dans cette classe N4. Franchement, le seul fait de pouvoir passer des medium pour la première fois pour moi devrait me permettre de pouvoir me concentrer sur le pilotage pur au lieu d’être sans arrêt être en train d’essayer de tenir la voiture qui part dans tous les sens.«
En tous cas au vu des performances signées par Willy au volant d’une voiture chaussée de « bouts de bois » les années passées, on peut l’imaginer gagner en sécurité et sérénité. De là à gagner en vitesse pure, on ne peut que le lui souhaiter.