Les reconnaissances en vue du Rallye régional de Saint Leu se sont déroulées le week end passé et sont réputées terminées. Place aux équipes techniques qui peaufinent les bolides et aux équipages qui valident et revoient leurs notes relevées Samedi et Dimanche dernier.
En ce qui concerne les équipes techniques, le rallye régional de Saint Leu se présente comme un casse tête tant le profil y est différent des épreuves locales habituelles plus roulantes et plus larges.
L’altitude est, par contre une contrainte permanente pour les ingénieurs et spécialistes de la mécanique et la programmation. La Réunion est connue pour ses delta importants et ici tout est affaire de compromis. Impossible de définir une carto correspondant parfaitement à tous les secteurs d’une même spéciale. L’équation est encore davantage complexe avec la variable supplémentare des variations de températures (et donc de densité air) compte tenu des deux passages en nocturne. En effet, les températures chutent rapidement et de façon importante en « montagne » et la densité de l’air fortement modifiée, impactant d’autant le rendement de l’explosion.
ES1 Bégonias/ Piveteau
Départ 660m, Point bas 479m, Arrivée 696m
Ce premier secteur chronométré sera à parcourir trois fois dont deux en nocturne. Après un départ à 660m d’altitude, les concurrents entament une descente durant 2km200 pratiquement 200m plus bas. Après avoir pris le chemin Piveteau, place ensuite à une montée durant 3km pour atteindre la cote de 696m. En fonction du profil technique des enchainements, les équipages devront indiquer à leur équipe technique dans quelle section ils souhaitent bénéficier du rendement optimal en étant contraints de sacrifier une partie de l’efficacité sur les autres sections.
ES2 Duguet/ Ricquebourg
Départ 509m, Point haut 845m, Arrivée 489m
Cette spéciale présente un profil inverse de la précédente. Les équipages démarrent par une montée franche et même très marquée durant 3km dont un passage très étroit dans la traversée du village de la Chaloupe (ch Léonce Bénard, hirondelles, Ricquebourg, Orchidées). Une fois atteint le point haut, plongée de 3km800 vers l’arrivée située plus de 300m plus bas.
Avec un profil plus lent que la première dans certaines sections, là encore les équipages devront donner des indications précises quant au compromis de puissance maximale disponible.